Maltraitance en 2025 : prévenir la maltraitance intrafamiliale et protéger les adultes vulnérables grâce aux deux nouveaux guides de la Haute Autorité de Santé

La maltraitance reste un enjeu majeur en France, touchant les adultes vulnérables, les personnes âgées et les adultes en situation de handicap. En 2025, la Haute Autorité de Santé publie deux nouveaux guides pour aider les professionnels de la santé et du médico-social à prévenir la maltraitance, repérer les signaux de maltraitance, et renforcer la bientraitance.Cet article vous explique pourquoi ces guides sont essentiels, comment ils s’intègrent dans la lutte contre les maltraitances, et ce que chaque lecteur — aidant, proche, ou professionnel — peut faire pour accompagner les victimes et faire valoir leurs droits.

Qu’entend-on par maltraitance intrafamiliale en 2025 ?

Les violences intrafamiliales regroupent toutes les formes d’atteintes subies dans le cadre familial : coups, humiliations, abus financiers, ou négligences répétées. En 2025, elles concernent encore des milliers de personnes vulnérables, qu’il s’agisse d’adultes en situation de handicap, de personnes âgées ou d’adultes en situation de précarité.

Les mauvais traitements peuvent être physiques, psychologiques, ou financiers. Dans un huis clos familial, ils passent souvent inaperçus. D’où l’importance d’identifier tôt les signes d’abus.

Qui sont les adultes vulnérables les plus exposés ?

Les adultes vulnérables regroupent plusieurs catégories de personnes à risque :

  • Les personnes âgées et dépendantes, notamment en établissement.
  • Les adultes en situation de handicap, parfois privés d’autonomie.
  • Les adultes en précarité économique ou sociale, souvent isolés.

La vulnérabilité chez les personnes majeures résulte de la dépendance physique, financière ou affective. Les situations de vulnérabilité chez les personnes accompagnées nécessitent une vigilance constante.

Les facteurs de risque liés à la maltraitance intra-familiale ?

Plusieurs facteurs de risque accroissent la probabilité d’abus ou de mauvais traitements :

  • Facteurs individuels : perte d’autonomie, troubles cognitifs.
  • Facteurs sociaux : isolement, absence de personne de confiance.
  • Facteurs familiaux : épuisement des proches, tensions économiques.

Plus la dépendance est forte, plus le risque d’abus est élevé. Les professionnels doivent donc appréhender les situations à risque, analyser les causes et déclencher des solutions adaptées.

Comment identifier les signes d'alerte et faciliter le repérage ?

Les signaux de maltraitance peuvent être :

  • Physiques : blessures, fractures inexpliquées.
  • Psychologiques : peur, isolement, baisse de l’estime de soi.
  • Financiers : retraits bancaires suspects, pressions pour obtenir de l’argent.

Le repérage repose sur la vigilance de l'entourage direct et des professionnels de santé. Leur rôle est de faciliter le repérage, d’évaluer les situations et de déclencher un signalement lorsque nécessaire.

La place de la bientraitance et des principes de bientraitance dans les établissements

La bientraitance est une démarche proactive qui vise à assurer la qualité des soins, le respect de la dignité et la sécurité des personnes accueillies.

Dans les établissements sanitaires et médico-sociaux, les pratiques de bientraitance consistent à :

  • Impliquer les personnes dans leurs choix de vie.
  • Garantir un accompagnement respectueux et digne.
  • Mettre en place une démarche d’amélioration continue de la qualité.

Prévenir les abus, c’est aussi promouvoir une culture de la bientraitance au sein des équipes.

Le rôle des aidants et des proches aidants

Les proches et les accompagnants jouent un rôle central. Leur proximité leur permet de détecter des signaux d’alerte : changement d’humeur, repli, comportements inhabituels.

Mais ils peuvent aussi, faute de soutien, se retrouver dans des situations où la négligence ou des comportements abusifs apparaissent. D’où l’importance de leur offrir un accompagnement et des ressources adaptées.

Les guides de 2025 insistent sur l’importance de considérer les aidants comme des acteurs clés de la prévention.

Les deux nouveaux guides de la Haute Autorité de Santé : que changent-ils en 2025 ?

En 2025, la Haute Autorité de Santé publie deux références pour les professionnels :

  • Un guide sur le repérage et l’évaluation des situations préoccupantes.
  • Un guide sur la promotion de la bientraitance dans les pratiques quotidiennes.

Ces documents détaillent les postures professionnelles à adopter, la gestion des signaux de maltraitance et l’importance de créer une culture commune de vigilance.

Comment les accompagnants peuvent-ils évaluer les situations de vulnérabilité ?

Les professionnels de santé et du médico-social ont la mission d’évaluer les situations de vulnérabilité afin d’éviter tout risque de maltraitance intrafamiliale. Cette évaluation s’appuie sur des outils précis :

  • Observer les comportements.
  • Évaluer les besoins non satisfaits.
  • Analyser les situations de vulnérabilité chez les personnes majeures en situation de handicap ou de dépendance.

L’amélioration continue de la qualité repose sur la capacité des professionnels à mettre en œuvre une démarche d’amélioration, intégrant la bientraitance et la gestion des signaux de maltraitance.

Quels dispositifs concrets existent pour accompagner les victimes ?

Accompagner les victimes est une étape essentielle de la lutte contre la maltraitance. Plusieurs dispositifs existent en 2025 :

  • Les cellules départementales de signalement, coordonnées par la nationale de lutte contre les maltraitances.
  • Les référents en établissements sanitaires et médico-sociaux.
  • Les associations spécialisées qui aident à faire cesser une situation de maltraitance et à faire valoir ses droits.

L’accompagnement des victimes implique de leur proposer une personne de confiance, d’assurer une écoute, et de favoriser la solidarité entre les acteurs.

Numéro 3977 et autres outils : comment signaler un cas de maltraitance intrafamiliale ?

Le 3977 est le numéro national de référence pour signaler une situation de maltraitance ou un cas de maltraitance intrafamiliale. Accessible gratuitement, il met en relation les victimes et les témoins avec des conseillers spécialisés.

Les signalements peuvent aussi se faire auprès des autorités locales, des établissements sanitaires, ou directement via les professionnels de santé.

En complément, la loi n° récente renforce l’obligation pour les professionnels de déclarer toute situation de maltraitance envers les majeurs vulnérables.

L’objectif est clair : lutter contre les maltraitances envers les personnes, protéger les adultes en situation de vulnérabilité, et renforcer la faveur de la bientraitance dans l’ensemble du système de santé et du social et médico-social.

En 2024, le numéro national 3977 a enregistré une augmentation spectaculaire des sollicitations : 35 174 appels en heures ouvrables, contre 20 712 en 2023, soit une progression de près de 60 %. Cette hausse confirme une meilleure visibilité du dispositif, mais aussi une inquiétante intensification des situations préoccupantes signalées. L’essentiel des alertes concernent des adultes fragiles confrontés à des atteintes dans leur quotidien, ce qui souligne l’importance de renforcer les mécanismes de repérage et d’accompagnement.

Le rapport met également en lumière la prédominance du domicile comme lieu principal des atteintes : 73 % des signalements en 2024, contre 59 % en 2022. Les institutions représentent désormais seulement 27 % des cas. Du côté des typologies, la maltraitance psychologique reste la plus fréquente (33 %), suivie des négligences (25 % au total), des violences physiques (16 %), et des abus financiers (13 %). Ces chiffres rappellent que les formes d’atteintes ne se limitent pas aux coups ou aux violences visibles, mais incluent aussi des mauvais traitements silencieux, souvent plus difficiles à détecter.

La maltraitance financière représente 13 % des situations signalées en 2024 au 3977. Elle recouvre différents abus : détournements d’argent, pressions pour obtenir des signatures, retraits injustifiés, ou encore exploitation de la dépendance pour s’approprier des biens. Ces dérives touchent particulièrement les adultes vulnérables vivant à domicile. Certains signalements concernent des intervenants à domicile qui s’emparent des moyens de paiement des personnes accompagnées — chèques, cartes bancaires ou espèces — entraînant des vols ou des dépenses injustifiées. Ce type d’abus, malheureusement déjà constaté, souligne la nécessité de sécuriser les transactions.

C’est précisément sur ce point qu’Ezio apporte une réponse innovante : en mettant à disposition des cartes de paiement contrôlées et traçables, liées à un suivi en temps réel, la solution permet aux structures médico-sociales de prévenir ces vols, de garantir une transparence totale des achats, et de protéger ainsi à la fois les bénéficiaires et les intervenants de confiance.

Points essentiels à retenir

  • La maltraitance intra-familiale reste une réalité préoccupante en 2025.
  • Les adultes fragiles (personnes âgées, personnes handicapées, adultes en situation de précarité) sont les plus exposés.
  • Les deux guides récents de la Haute Autorité de Santé renforcent la prévention, le repérage et l’évaluation.
  • Les professionnels et l'entourage proche doivent unir leurs efforts dans la lutte contre les maltraitances.
  • Le numéro 3977 est le point d’entrée essentiel pour tout signalement.

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